Une semaine pour tester un blanchiment à domicile : quels résultats ?

Plutôt qu’un guide théorique, voici le récit méthodique d’un essai réel, mené comme une mini-étude à la maison. Jour 0, on fixe le cadre : photographie standardisée (même lumière, même distance), note de teinte sur nuancier, hygiène constante et absence d’aliments très colorants dans l’heure suivant chaque application. L’objectif n’est pas de “réussir” à tout prix, mais de mesurer sans biais ce que peut une chimie bien choisie, appliquée correctement.

Les jours 1 à 3, on privilégie la parcimonie : bandes au PAP à pH proche du neutre, temps de contact court et identique chaque soir, rinçage à l’eau tiède, puis brossage au dentifrice N-HA. Sans lampe ni accessoires, l’hypothèse la plus simple est testée : oxydation des chromogènes + reminéralisation de fond = gain perceptible sans sur-sensibiliser. Les premières photos sont prises à 24 heures de distance pour éviter l’illusion liée à la déshydratation immédiate. Ce qui change n’est pas l’éclairage, c’est la surface qui diffuse la lumière différemment—ou pas.

Du jour 4 au jour 7, on vérifie la constance : mêmes horaires, mêmes paramètres, mêmes repères de comparaison. Si une gêne transitoire apparaît, on espace d’un jour ; si rien ne bouge, on n’augmente pas la dose par impatience, on réévalue l’indication (taches intrinsèques, restaurations, dent non vitale). À la fin de la semaine, on confronte les clichés et la teinte mesurée : soit l’amélioration est nette et on planifie des retouches ponctuelles, soit elle est partielle et l’on discute d’une escalade en cabinet.